Géomorphologie glaciaire

Les glaciers contribuent à former les paysages de montagne depuis plusieurs dizaine de milliers d’années.

Ils sont actuellement en retrait, mais les traces de leur extension passée sont encore visibles sur le terrain.

5.2 Glaciers et archéologie

La découverte de vestiges archéologiques sur les cols libérés par la glace, donnent des informations importantes aussi bien sur l’histoire de la colonisation des grandes vallées alpines que sur l’extension des glaciers dans le passé.

2.1 Les processus d’érosion glaciaire

La glace agit comme un agent érosif : elle modifie de façon mécanique et chimique le substrat rocheux sur lequel elle repose.

3.3 Les dépôts glacio-lacustres

La sédimentation glacio-lacustre concerne les lacs influencés par la dynamique glaciaire (fig. 1). Cette influence peut être directe, comme c’est le cas des lacs en contact avec le glacier, ou indirecte, comme par exemple dans le cas des lacs alimentés par des eaux provenant de glaciers.

5.4 Glaciers et tourisme : les protagonistes des paysages « alpins »

Les glaciers exercent un fort attrait sur les touristes. Ils viennent en masse pour voir et toucher des glaciers, skier sur leurs pentes ou simplement admirer le paysage alpin. La tendance générale des glaciers alpins est au recul et n’est pas sans conséquences sur le paysage et la pratique du tourisme.

3.1 Les dépôts glaciaires

Les dépôts glaciaires sont des matériaux meubles accumulés par un glacier ou influencés directement par la présence d’un glacier. On les observe soit en accumulations informes, pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres d’épaisseur, soit en forme du relief délimitant généralement une position de stationnement d’un glacier.

1.3 La morphologie des glaciers

Les glaciers sont si divers sur la surface du globe que l’on utilise plusieurs types de classification pour les décrire. La typologie classique se base sur leur forme (calotte glaciaire, glacier de vallée, glacier de cirque, etc.) mais ils peuvent également être classés en fonction de leur dynamique (glacier suspendu, régénéré, enterré, etc.)

4.4 Les glaciations du Pléistocène

Durant le Pléistocène, entre 2,6 millions d’années et 11’650 ans avant aujourd’hui, une vingtaine de glaciations se sont succédées, entrecoupées d’autant de périodes interglaciaires. Lors du dernier maximum glaciaire (LGM), entre 27’000 et 22’000 ans cal BP, une grande partie de la Suisse était recouverte par les glaciers. Durant le retrait généralisé des glaces qui a suivi (période tardiglaciaire, entre 19’000 et 11’650 avant aujourd’hui), les glaciers ont encore connu quelques phases de réavancées, avant d’atteindre, durant l’Holocène (de 11’650 ans cal BP à aujourd’hui), des positions proches de leurs extensions actuelles.

4.3 Les glaciations du Précambrien au Quaternaire

La Terre, dont l’histoire climatique a été globalement plus chaude qu’actuellement, a connu au moins cinq périodes de glaciations. Un des facteurs de ces refroidissements à l’échelle de la planète est la tectonique des plaques qui modifie la position des continents sur le globe.

4.1 La théorie glaciaire : bref historique

La théorie glaciaire est scientifiquement formulée entre 1840 et 1841. Il s’agit d’une théorie, basée sur des observations de terrain et qui stipule que les glaciers ont connu, par le passé, des extensions plus grandes qu’actuellement.

4.6 Le Petit Age Glaciaire et le réchauffement récent du climat

Entre le début du XIVᵉ siècle et la fin du XIXᵉ siècle, le climat atlantique nord connaît un brusque refroidissement. En Europe, ce refroidissement s’étend entre 1350 et 1850 après J.-C. La plupart des glaciers alpins entrent en crue. Cette période, appelée rétrospectivement Petit Age Glaciaire (PAG) est documentée dans les Alpes du fait des populations lettrées qui s’y étaient établies et qui en ont laissé différents témoignages (peintures, gravures, récits). Depuis la fin du PAG, le climat se réchauffe globalement et les glaciers perdent rapidement du terrain.