Géomorphologie glaciaire
Les glaciers contribuent à former les paysages de montagne depuis plusieurs dizaine de milliers d’années.
Ils sont actuellement en retrait, mais les traces de leur extension passée sont encore visibles sur le terrain.
Activités pour les écoles
1.2 La dynamique glaciaire
2.2 Les micro-formes d’érosion glaciaire
L’érosion glaciaire (cf. fiche glaciers 2.1) agit à différentes échelles. Sur les roches ayant été en contact avec la glace, on trouve des micro-formes qui témoignent de la direction et du sens de mouvement des glaciers.
1.5 Les parois glaciaires et glaciers de parois
Les processus glaciaires se manifestent également sur des parois rocheuses verticales. Pour que la glace adhère à une paroi, cette dernière doit être gelée toute l’année. Lorsque les conditions climatiques évoluent et que la paroi se réchauffe, la carapace de glace ou de glacier de paroi peut disparaître. La roche ainsi mise à nu n’est plus protégée de l’érosion ce qui occasionne des chutes de pierres.
6.1 Les crues glaciaires
Certains glaciers sont caractérisés par de fortes variations de leur vitesse d’écoulement : ils alternent des phases de « repos » avec des phases de crues.
4.2 Les variations climatiques et leurs causes
Le climat à la surface de la Terre est en constante évolution, alternant entre périodes chaudes et périodes froides. La période géologique la plus récente, le Quaternaire, qui dure depuis 2.6 millions d’années est particulièrement influencée par les fluctuations de l’orbite terrestre.
5.4 Glaciers et tourisme : les protagonistes des paysages « alpins »
Les glaciers exercent un fort attrait sur les touristes. Ils viennent en masse pour voir et toucher des glaciers, skier sur leurs pentes ou simplement admirer le paysage alpin. La tendance générale des glaciers alpins est au recul et n’est pas sans conséquences sur le paysage et la pratique du tourisme.
2.3 Les macro-formes d’érosion glaciaire
Les macro-formes glaciaires s’observent à l’échelle régionale : elles caractérisent les vallées alpines et sont à l’origine de certains lacs de montagne.
4.4 Les glaciations du Pléistocène
Durant le Pléistocène, entre 2,6 millions d’années et 11’650 ans avant aujourd’hui, une vingtaine de glaciations se sont succédées, entrecoupées d’autant de périodes interglaciaires. Lors du dernier maximum glaciaire (LGM), entre 27’000 et 22’000 ans cal BP, une grande partie de la Suisse était recouverte par les glaciers. Durant le retrait généralisé des glaces qui a suivi (période tardiglaciaire, entre 19’000 et 11’650 avant aujourd’hui), les glaciers ont encore connu quelques phases de réavancées, avant d’atteindre, durant l’Holocène (de 11’650 ans cal BP à aujourd’hui), des positions proches de leurs extensions actuelles.
3.3 Les dépôts glacio-lacustres
La sédimentation glacio-lacustre concerne les lacs influencés par la dynamique glaciaire (fig. 1). Cette influence peut être directe, comme c’est le cas des lacs en contact avec le glacier, ou indirecte, comme par exemple dans le cas des lacs alimentés par des eaux provenant de glaciers.
1.4 La morphologie des déformations de surface
Les glaciers sont constitués de glace, qui est un matériau plastique, mais ils reposent le plus souvent sur un fond rocheux, qui ne se déforme pas. Les frictions entre la glace et la roche provoquent des fractures ou « crevasses ». Ces crevasses, qui peuvent atteindre jusqu’à 50 mètres de profondeur, représentent un danger pour les alpinistes qui évoluent à la surface des glaciers.
