Géomorphologie glaciaire
Les glaciers contribuent à former les paysages de montagne depuis plusieurs dizaine de milliers d’années.
Ils sont actuellement en retrait, mais les traces de leur extension passée sont encore visibles sur le terrain.
Activités pour les écoles
2.2 Les micro-formes d’érosion glaciaire
4.7 Glaciers et réchauffement climatique : projections futures
Pour ce qui concerne le futur proche, on prévoit que les glaciers suisses continueront de diminuer à cause de l’augmentation des températures globales. En effet, selon les données du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Évolution du Climat, IPCC en anglais), on estime que d’ici 2100, les températures annuelles moyennes globale – selon les scénarios envisagés – pourraient augmenter jusqu’à 4,8°C (cf. fiche glaciers 4.6). Dans les Alpes suisses cette augmentation pourrait être doublée par rapport à l’évolution des températures annuelles moyennes globales. Une élévation des températures de près de 5°C influencerait la remontée de la ligne d’équilibre des glaciers d’environ 800 mètres, ce qui entraînerait une disparition graduelle des glaciers alpins (fig. 1).
4.4 Les glaciations du Pléistocène
Durant le Pléistocène, entre 2,6 millions d’années et 11’650 ans avant aujourd’hui, une vingtaine de glaciations se sont succédées, entrecoupées d’autant de périodes interglaciaires. Lors du dernier maximum glaciaire (LGM), entre 27’000 et 22’000 ans cal BP, une grande partie de la Suisse était recouverte par les glaciers. Durant le retrait généralisé des glaces qui a suivi (période tardiglaciaire, entre 19’000 et 11’650 avant aujourd’hui), les glaciers ont encore connu quelques phases de réavancées, avant d’atteindre, durant l’Holocène (de 11’650 ans cal BP à aujourd’hui), des positions proches de leurs extensions actuelles.
2.1 Les processus d’érosion glaciaire
La glace agit comme un agent érosif : elle modifie de façon mécanique et chimique le substrat rocheux sur lequel elle repose.
1.1 Le système hydroclimatique glaciaire
Un glacier peut être considéré comme un système hydroclimatique. La naissance et le maintien de glaciers sont fortement dépendants des facteurs climatiques, principalement des précipitations (neige) et des températures, mais également du vent, du rayonnement solaire, de l’humidité de l’air, de la pluie. La morphologie d’un glacier dépend également de la topographie (relief).
1.5 Les parois glaciaires et glaciers de parois
Les processus glaciaires se manifestent également sur des parois rocheuses verticales. Pour que la glace adhère à une paroi, cette dernière doit être gelée toute l’année. Lorsque les conditions climatiques évoluent et que la paroi se réchauffe, la carapace de glace ou de glacier de paroi peut disparaître. La roche ainsi mise à nu n’est plus protégée de l’érosion ce qui occasionne des chutes de pierres.
4.3 Les glaciations du Précambrien au Quaternaire
La Terre, dont l’histoire climatique a été globalement plus chaude qu’actuellement, a connu au moins cinq périodes de glaciations. Un des facteurs de ces refroidissements à l’échelle de la planète est la tectonique des plaques qui modifie la position des continents sur le globe.
1.4 La morphologie des déformations de surface
Les glaciers sont constitués de glace, qui est un matériau plastique, mais ils reposent le plus souvent sur un fond rocheux, qui ne se déforme pas. Les frictions entre la glace et la roche provoquent des fractures ou « crevasses ». Ces crevasses, qui peuvent atteindre jusqu’à 50 mètres de profondeur, représentent un danger pour les alpinistes qui évoluent à la surface des glaciers.
4.8 Conséquences du changement climatique sur l’environnement alpin
Sous l’effet réchauffement climatique l’environnement alpin change. Ces changements augmentent les risques environnementaux, mais entraînent aussi des effets positifs.
6.4 Processus paraglaciaires
Lors du retrait des glaciers suivent des processus de réajustement autour et à l’intérieur des marges anciennement englacées. Ce réajustement est caractérisés par la remobilisation de matériel meuble ou la mise en mouvement des versants suite à la décompression qui peut, dans certains cas, affecter des infrastructures et nécessiter la mise sous surveillance ou en sécurité des zones concernées.
