Géomorphologie glaciaire
Les glaciers contribuent à former les paysages de montagne depuis plusieurs dizaine de milliers d’années.
Ils sont actuellement en retrait, mais les traces de leur extension passée sont encore visibles sur le terrain.
Activités pour les écoles
5.5 Exploitation de la glace des glaciers
2.1 Les processus d’érosion glaciaire
La glace agit comme un agent érosif : elle modifie de façon mécanique et chimique le substrat rocheux sur lequel elle repose.
3.3 Les dépôts glacio-lacustres
La sédimentation glacio-lacustre concerne les lacs influencés par la dynamique glaciaire (fig. 1). Cette influence peut être directe, comme c’est le cas des lacs en contact avec le glacier, ou indirecte, comme par exemple dans le cas des lacs alimentés par des eaux provenant de glaciers.
3.1 Les dépôts glaciaires
Les dépôts glaciaires sont des matériaux meubles accumulés par un glacier ou influencés directement par la présence d’un glacier. On les observe soit en accumulations informes, pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres d’épaisseur, soit en forme du relief délimitant généralement une position de stationnement d’un glacier.
6.4 Processus paraglaciaires
Lors du retrait des glaciers suivent des processus de réajustement autour et à l’intérieur des marges anciennement englacées. Ce réajustement est caractérisés par la remobilisation de matériel meuble ou la mise en mouvement des versants suite à la décompression qui peut, dans certains cas, affecter des infrastructures et nécessiter la mise sous surveillance ou en sécurité des zones concernées.
1.2 La dynamique glaciaire
La glace est un matériau qui se déforme sous son propre poids. Il est donc normal que les glaciers, composés essentiellement de glace, fluent vers l’aval. Même lorsqu’un glacier est en régression, la glace continue de fluer vers l’aval. D’autres facteurs influencent la dynamique glaciaire comme le régime thermique des glaciers et les conditions topographiques.
1.4 La morphologie des déformations de surface
Les glaciers sont constitués de glace, qui est un matériau plastique, mais ils reposent le plus souvent sur un fond rocheux, qui ne se déforme pas. Les frictions entre la glace et la roche provoquent des fractures ou « crevasses ». Ces crevasses, qui peuvent atteindre jusqu’à 50 mètres de profondeur, représentent un danger pour les alpinistes qui évoluent à la surface des glaciers.
4.4 Les glaciations du Pléistocène
Durant le Pléistocène, entre 2,6 millions d’années et 11’650 ans avant aujourd’hui, une vingtaine de glaciations se sont succédées, entrecoupées d’autant de périodes interglaciaires. Lors du dernier maximum glaciaire (LGM), entre 27’000 et 22’000 ans cal BP, une grande partie de la Suisse était recouverte par les glaciers. Durant le retrait généralisé des glaces qui a suivi (période tardiglaciaire, entre 19’000 et 11’650 avant aujourd’hui), les glaciers ont encore connu quelques phases de réavancées, avant d’atteindre, durant l’Holocène (de 11’650 ans cal BP à aujourd’hui), des positions proches de leurs extensions actuelles.
4.1 La théorie glaciaire : bref historique
La théorie glaciaire est scientifiquement formulée entre 1840 et 1841. Il s’agit d’une théorie, basée sur des observations de terrain et qui stipule que les glaciers ont connu, par le passé, des extensions plus grandes qu’actuellement.
6.3 Vidange de poches d’eau en relation avec les glaciers
L’eau de fonte des glaciers ne s’écoule pas toujours tranquillement. Des poches d’eau peuvent se former à l’aval, en marge, sur et sous les glaciers et se déverser brutalement.
